Les orgues de Paris
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt ACCUEIL LES ORGUES

Saint Gervais

13, rue des barres, 75004 Paris

Orgue de tribune OdC >

Organiste titulaire Aude Heurtematte, Nicolas Bucher, Gaétan Jarry Grellety Bosviel, Elise Friot (les offices de semaine) Concerts Le premier samedi du mois à 16h (septembre-juillet) Messes avec orgue Samedi à 18h30, Dimanche à 11h Vidéo Frédéric Muñoz photo GO: Jeroen de Haan Autres photos : Victor Weller
St-Gervais-St-Protais compte parmi les plus anciens lieux de culte de Paris (VIe siècle) et parmi les premières églises paroissiales de la rive droite. L'église actuelle a été construite aux 16-17 ème siècles, dans le style gothique flamboyant. Sa façade a été achevée en 1620. Il s’agit du premier exemple du style classique à Paris. Aujourd'hui l’église St-Gervais-St-Protais est affectée à la Fraternité Monastique de Jérusalem, dont Paris est la maison-mère.
A4 L'orgue de St Gervais est l'un des plus anciens de Paris. Il a été construit par François-Henri Clicquot entre 1766 et 1768, en remplacement d’un instrument dont la construction a débuté en 1601 par Languedul et qui a été plusieurs fois remanié par Thierry. Lors de la construction du nouvel instrument, Clicquot a utilisé des parties de l'ancien orgue. Il a eu la chance d’être préservé de toutes modifications au cours des XIXème et XXème siècles, grâce à l’exemplarité des curés et titulaires de l’époque qui avaient conscience de la valeur matérielle et historique de l’orgue. Relevé en 1812 et 1843, par Dallery, il fut restauré en 1920- 1924 et 1967-1973. La plupart des 41 jeux sont anciens, ce qui est extraordinaire pour un orgue parisien. 17 jeux sont du 17ème siècle, 15 jeux sont du 18ème siècle et 5 jeux ont été reconstruits en 1974. De plus, toute la soufflerie est d’origine. 1601 Un nouvel orgue fut réalisé par Matthijs Langhedul (21/II avec première octave courte). L’église n’étant pas achevée, l’instrument fut placé dans la tribune du transept sud. C’est la base de l’instrument actuel. Le buffet devait ressembler à celui que l’on voit aujourd’hui mais avec trois tourelles d’égale hauteur. 1628 L’église est achevée et l’on confie le transfert de l’orgue dans la nouvelle tribune en fond de nef au facteur Pierre Pescheur. Un Positif de Dos reçoit la division de Positif, la mécanique est refaite ainsi qu’une nouvelle console en fenêtre. L’octave courte est étendue pour obtenir 49 notes aux claviers manuels et un accouplement des deux claviers est ajouté. Quelques modifications sont apportées pour renforcer la composition de l’orgue et l’adapter à son nouvel emplacement. 1649 Relevage par Pierre Thierry 1659 Pierre Thierry rajouta une division d’Echo avec 7 jeux, ajouta un Nasard et une Tierce neuve au Positif. Une tirasse mobile du grand-orgue fut ajoutée et c’était là une grande nouveauté. 1676-1685 Restauration par Alexandre Thierry. Un Cornet de Récit est ajouté ainsi qu’un Bourdon 16’ au Grand-orgue. Le diapason est remonté d’un demi-ton (Si#). L’étendue des claviers manuels est portée à 51 notes pour le Grand-orgue et le Positif 1714 François Thierry rajoute une Trompette 8’ au Récit sur une chape laissée libre au Grand-orgue par la suppression de la Flûte 4’. L’octave grave posté de l’Echo est supprimé pour faciliter l’entretien de la mécanique et améliorer le toucher. 1758-1768 Une grande restauration de l’orgue fut entreprise, d’abord par Louis Bessart, puis par François-Henri Clicquot à la mort de Bessart en 1764. Le buffet fut restauré et rehaussé dans l’état où on le voit aujourd’hui. La disposition générale de l’orgue fut revue mais le réemploi d’une partie importante de l’ancien matériel sonore marquait une transition « douce » de l’instrument. L’entretien fut assuré par Clicquot jusqu’à sa mort en 1790 puis par son associé Pierre Dallery. L’orgue échappa de justesse à la disparition pendant la fermeture de l’église à la Révolution. 1812-1813 Relevage par Pierre-François Dallery. Les mixtures du Grand- orgue et du Positif furent enlevées, une 2ème Trompette 8’ posée au Grand-orgue, une 2ème Flûte 8’, une Clarinette 8’ et un Basson 8’ ajoutés au Positif. 1842 Pierre-François Dallery restitue les Plein-jeux ôtés en 1813 et remplace la Montre des tourelles du Grand-orgue. 1909 Relevage par Joseph Gutschenritter sans aucun changement. 1920-1924 L’orgue, qui avait subi des dommages lors du bombardement de l’église en 1918, fut réparé par Louis Beasse. La soufflerie a été reconstruite à côté de l’ancienne préservée et le pédalier à la française remplacé par un nouveau à l’allemande. 1949 Relevage par Louis-Eugène Rochesson 1973 Restauration par Danion-Gonzalez. L’objectif était de restituer la disposition de 1768. Au Grand-orgue le Plein-Jeu IX a été reconstruit à neuf suivant les dispositions relevées sur le faux-sommier d’origine fort heureusement conservé. Au Positif, le Plein-jeu de Dallery est maintenu, un dessus de Bourdon 8’ à cheminée est posé et le Basson-Clarinette 8’ est remplacé par un nouveau Larigot 1’. L’étendue de Pédalier est portée à 27 notes. Tous les jeux retirés sont conservés à l’intérieur du buffet. 2000 Relevage par Muhleisen et ajustement du tempérament. Source
1601 - Matthijs Langhedul (1) 1628 - Pierre Pescheur (5) 1649 - Pierre Thierry (6) 1659 - Pierre Thierry (2) 1676 - Alexandre Thierry (5) 1714 - François Thierry (5) 1768 - Louis Bessart & François-Henri Clicquot (3a) 1784 - François-Henri Clicquot (6) 1812 - Pierre-François Dallery (5) 1843 - Louis-Paul Dallery (6) 1909 - Joseph Gutschenritter (6) 1922 - Louis Beasse (5) 1949 - Louis-Eugène Rochesson (6) 1973 - Danion - Gonzalez (4) 2000 - Muhleisen (6)

V/41 - traction mécanique

composition

Cet instrument fut l’orgue de 7 membres de la famille Couperin, en 4 générations: Louis et son frère Charles de 1653 à 1679 François “le Grand”, intérim de Delalande et son cousin Nicolas de 1665 à 1748 Armand-Louis, fils de Nicolas de 1748 à 1789, assisté de son jeune frère Pierre. son fils Gervais-François jusqu’en 1866.
Saint Gervais a abrité la célèbre dynastie de la famille Couperin, pendant plus de deux siècles, à partir de 1653. D’un côté de l’église, la maison des Couperins est toujours là; une plaque commémore la permanence des Couperins ici.
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ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt LES ORGUES
A4 L'orgue de St Gervais est l'un des plus anciens de Paris. Il a été construit par François-Henri Clicquot entre 1766 et 1768, en remplacement d’un instrument dont la construction a débuté en 1601 par Languedul et qui a été plusieurs fois remanié par Thierry. Lors de la construction du nouvel instrument, Clicquot a utilisé des parties de l'ancien orgue. Il a eu la chance d’être préservé de toutes modifications au cours des XIXème et XXème siècles, grâce à l’exemplarité des curés et titulaires de l’époque qui avaient conscience de la valeur matérielle et historique de l’orgue. Relevé en 1812 et 1843, par Dallery, il fut restauré en 1920- 1924 et 1967-1973. La plupart des 41 jeux sont anciens, ce qui est extraordinaire pour un orgue parisien. 17 jeux sont du 17ème siècle, 15 jeux sont du 18ème siècle et 5 jeux ont été reconstruits en 1974. De plus, toute la soufflerie est d’origine. 1601 Un nouvel orgue fut réalisé par Matthijs Langhedul (21/II avec première octave courte). L’église n’étant pas achevée, l’instrument fut placé dans la tribune du transept sud. C’est la base de l’instrument actuel. Le buffet devait ressembler à celui que l’on voit aujourd’hui mais avec trois tourelles d’égale hauteur. 1628 L’église est achevée et l’on confie le transfert de l’orgue dans la nouvelle tribune en fond de nef au facteur Pierre Pescheur. Un Positif de Dos reçoit la division de Positif, la mécanique est refaite ainsi qu’une nouvelle console en fenêtre. L’octave courte est étendue pour obtenir 49 notes aux claviers manuels et un accouplement des deux claviers est ajouté. Quelques modifications sont apportées pour renforcer la composition de l’orgue et l’adapter à son nouvel emplacement. 1649 Relevage par Pierre Thierry 1659 Pierre Thierry rajouta une division d’Echo avec 7 jeux, ajouta un Nasard et une Tierce neuve au Positif. Une tirasse mobile du grand-orgue fut ajoutée et c’était là une grande nouveauté. 1676-1685 Restauration par Alexandre Thierry. Un Cornet de Récit est ajouté ainsi qu’un Bourdon 16’ au Grand-orgue. Le diapason est remonté d’un demi-ton (Si#). L’étendue des claviers manuels est portée à 51 notes pour le Grand-orgue et le Positif 1714 François Thierry rajoute une Trompette 8’ au Récit sur une chape laissée libre au Grand-orgue par la suppression de la Flûte 4’. L’octave grave posté de l’Echo est supprimé pour faciliter l’entretien de la mécanique et améliorer le toucher. 1758-1768 Une grande restauration de l’orgue fut entreprise, d’abord par Louis Bessart, puis par François-Henri Clicquot à la mort de Bessart en 1764. Le buffet fut restauré et rehaussé dans l’état où on le voit aujourd’hui. La disposition générale de l’orgue fut revue mais le réemploi d’une partie importante de l’ancien matériel sonore marquait une transition « douce » de l’instrument. L’entretien fut assuré par Clicquot jusqu’à sa mort en 1790 puis par son associé Pierre Dallery. L’orgue échappa de justesse à la disparition pendant la fermeture de l’église à la Révolution. 1812-1813 Relevage par Pierre-François Dallery. Les mixtures du Grand- orgue et du Positif furent enlevées, une 2ème Trompette 8’ posée au Grand-orgue, une 2ème Flûte 8’, une Clarinette 8’ et un Basson 8’ ajoutés au Positif. 1842 Pierre-François Dallery restitue les Plein-jeux ôtés en 1813 et remplace la Montre des tourelles du Grand-orgue. 1909 Relevage par Joseph Gutschenritter sans aucun changement. 1920-1924 L’orgue, qui avait subi des dommages lors du bombardement de l’église en 1918, fut réparé par Louis Beasse. La soufflerie a été reconstruite à côté de l’ancienne préservée et le pédalier à la française remplacé par un nouveau à l’allemande. 1949 Relevage par Louis-Eugène Rochesson 1973 Restauration par Danion-Gonzalez. L’objectif était de restituer la disposition de 1768. Au Grand-orgue le Plein-Jeu IX a été reconstruit à neuf suivant les dispositions relevées sur le faux-sommier d’origine fort heureusement conservé. Au Positif, le Plein-jeu de Dallery est maintenu, un dessus de Bourdon 8’ à cheminée est posé et le Basson-Clarinette 8’ est remplacé par un nouveau Larigot 1’. L’étendue de Pédalier est portée à 27 notes. Tous les jeux retirés sont conservés à l’intérieur du buffet. 2000 Relevage par Muhleisen et ajustement du tempérament. Source
Organiste titulaire Aude Heurtematte, Nicolas Bucher, Gaétan Jarry Grellety Bosviel, Elise Friot (les offices de semaine) Concerts Le premier samedi du mois à 16h (septembre-juillet) Messes avec orgue Samedi à 18h30, Dimanche à 11h Vidéo Frédéric Muñoz photo GO: Jeroen de Haan Autres photos : Victor Weller
1601 - Matthijs Langhedul (1) 1628 - Pierre Pescheur (5) 1649 - Pierre Thierry (6) 1659 - Pierre Thierry (2) 1676 - Alexandre Thierry (5) 1714 - François Thierry (5) 1768 - Louis Bessart & François-Henri Clicquot (3a) 1784 - François-Henri Clicquot (6) 1812 - Pierre-François Dallery (5) 1843 - Louis-Paul Dallery (6) 1909 - Joseph Gutschenritter (6) 1922 - Louis Beasse (5) 1949 - Louis-Eugène Rochesson (6) 1973 - Danion - Gonzalez (4) 2000 - Muhleisen (6)

V/41 - traction mécanique

composition