Saint-Laurent 1 - 2
68, boulevard Magenta, 75010 Paris
Orgue de tribune
1685 - Ducastel
1767 - Clicquot
1837 - Callinet
1844 - Suret
1867 - Merklin
1899/1911 - Mutin
1942 - Jacquot-lavergne
1994 - Renaud
III/40 - traction mécanique
Organiste titulaire
Béatrice Piertot and Ann Dominique
Merlet
Organistes célèbres ayant illustré l’orgue par
le passé: Nicolas-Jean- Pierre Chauvet (1778-
1804)
Concerts
Regulièrement
Messes avec orgue
Samedi à 18h00 ,
Dimanche à 9h30, 11h et 19h
Vidéos
Béatrice Piertot and Ann Dominique Merlet
Photo GO : Jeroen de Haan
Photos ci-dessous : Victor Weller
L’existence d’une orgue de tribune est attestée dès
1550, mais c’est seulement vers le milieu du XVIIème
siècle que sera achevé un instrument dont il subsiste
encore aujourd’hui l’admirable buffet de style Louis XIII
dont l’auteur est inconnu.
Entre 1682 et 1685, cet orgue fait l’objet d’une
reconstruction en deux phases successives par les
facteurs François Ducastel et son fils Hippolyte.
L’instrument comportait 37 jeux répartis sur 4 claviers
et pédalier à la française. L’instrument fut restauré par
Louis Calinet en 1836-37, puis en 1843-1844 par Suret.
Entre 1864 et 1867 la manufacture Merklin-Schütze
réalise une reconstruction totale de l’instrument à
l’intérieur du magnifique buffet. Le portail de l’église
ayant été reconstruit après l’agrandissement de la nef,
le buffet est réinstallé sur une nouvelle tribune. La
reconstruction est effectuée sous la direction du grand
Joseph Merklin qui avait mis un pied à Paris en
rachetant la maison Ducroquet en faillite. Il possède
alors 3 claviers et réutilise une part importante des jeux
anciens. Un pédalier à l’allemande est installé.
L’instrument sera inauguré le 20 octobre 1867.
En 1899, les ateliers Cavaillé-Coll effectuent un
relevage, puis en 1911 un nouveau relevage est
effectué par la maison Mutin.
Entre 1941-1942, Jacquot-Lavergne remanie
l’instrument en vidant le positif de sa tuyauterie pour la
transférer dans le grand buffet. L’instrument est alors
agrandi de 5 jeux et est doté de transmissions
pneumatiques.
Entre 1992-1995 une restauration effectuée par la
maison Renaud de Nantes. Plans sonores sont
reconstitués dans l’esprit de Merklin où la tuyauterie du
Positif est réintégrée dans son buffet. Transmissions
mécaniques avec machine Barker sur le Grand-Orgue.
Depuis une dizaine d'années, l'entretien de l'instrument
a été confié au facteur d'orgues Alain Léon.
Le grand orgue de Saint Laurent possède 40 jeux
répartis sur 3 claviers de 54 notes et un pédalier de 30
notes (voir composition jointe). De chaque côté du
grand buffet se trouvent encore les pédales actionnées
autrefois par les souffleurs.
Texte et photos console/pédales: Thierry Correard.
Site internet de l’orgue
L’Eglise Saint-Laurent est fondée à la fin du Ve
siècle, hors des murs de Paris à proximité d'un
monastère qui accueillait les pèlerins qui se
rendaient à l'abbaye de Saint-Denis, sur la voie
romaine menant Paris à Senlis, Soissons et
Trèves, en passant par le col de La Chapelle.
L'église actuelle date de 1429, mais n'a été
achevée qu'au XIXe siècle. La nef et le chœur
datent du XVe au XVIIe siècle. Ils ont été érigés
dans le style gothique flamboyant, avec des
éléments classiques supplémentaires.
Sous la Révolution, l'église est retirée du culte
catholiqueet devient un temple de la Raison, en
1793. Selon les frères Lazare et Jacques Hillairet,
l'église Saint-Laurent de Paris est rebaptisée «
temple de l'Hymen et de la Fidélité » pendant la
Révolution. L'église est rendue au culte
catholique en 1795, puis des théophilanthropes
en 1797. Elle devient temple de la Vieillesse
l'année suivante. En 1800, l'église redevient
catholique.
Sous le second Empire, les boulevards de
Magenta et de Strasbourg furent percés
respectivement en 1855 et en 1852. L'église
Saint-Laurent était en retrait de l'alignement du
boulevard de Strasbourg. Pour y remédier, la
façade du XVIIe siècle fut détruite, et entre 1863
et 1867 l'architecte Simon-Claude Constant-
Dufeux allongea l'église d'une travée, et
reconstruisit une façade de style néogothique
(néo-XIIIe siècle) ornée de sculptures. Il
construisit également une flèche en plomb. Un
fronton en lave émaillée signé Paul Balze est
rajouté en 1870.
Saint-Laurent 1 - 2
68, boulevard Magenta, 75010 Paris
Orgue de tribune
1685 - Ducastel
1767 - Clicquot
1837 - Callinet
1844 - Suret
1867 - Merklin
1899/1911 - Mutin
1942 - Jacquot-lavergne
1994 - Renaud
III/40 - traction mécanique
ORGUES DE PARIS © 2023 Vincent Hildebrandt LES ORGUES
Organiste titulaire
Béatrice Piertot and Ann Dominique
Merlet
Organistes célèbres ayant illustré l’orgue par
le passé: Nicolas-Jean- Pierre Chauvet (1778-
1804)
Concerts
Regulièrement
Messes avec orgue
Samedi à 18h00 ,
Dimanche à 9h30, 11h et 19h
Vidéos
Béatrice Piertot and Ann Dominique Merlet
Photo GO : Jeroen de Haan
Photos ci-dessous : Victor Weller
L’existence d’une orgue de tribune est attestée dès 1550,
mais c’est seulement vers le milieu du XVIIème siècle que
sera achevé un instrument dont il subsiste encore
aujourd’hui l’admirable buffet de style Louis XIII dont
l’auteur est inconnu.
Entre 1682 et 1685, cet orgue fait l’objet d’une
reconstruction en deux phases successives par les facteurs
François Ducastel et son fils Hippolyte. L’instrument
comportait 37 jeux répartis sur 4 claviers et pédalier à la
française. L’instrument fut restauré par Louis Calinet en
1836-37, puis en 1843-1844 par Suret.
Entre 1864 et 1867 la manufacture Merklin-Schütze réalise
une reconstruction totale de l’instrument à l’intérieur du
magnifique buffet. Le portail de l’église ayant été reconstruit
après l’agrandissement de la nef, le buffet est réinstallé sur
une nouvelle tribune. La reconstruction est effectuée sous
la direction du grand Joseph Merklin qui avait mis un pied à
Paris en rachetant la maison Ducroquet en faillite. Il
possède alors 3 claviers et réutilise une part importante des
jeux anciens. Un pédalier à l’allemande est installé.
L’instrument sera inauguré le 20 octobre 1867.
En 1899, les ateliers Cavaillé-Coll effectuent un relevage,
puis en 1911 un nouveau relevage est effectué par la
maison Mutin.
Entre 1941-1942, Jacquot-Lavergne remanie l’instrument en
vidant le positif de sa tuyauterie pour la transférer dans le
grand buffet. L’instrument est alors agrandi de 5 jeux et est
doté de transmissions pneumatiques.
Entre 1992-1995 une restauration effectuée par la maison
Renaud de Nantes. Plans sonores sont reconstitués dans
l’esprit de Merklin où la tuyauterie du Positif est réintégrée
dans son buffet. Transmissions mécaniques avec machine
Barker sur le Grand-Orgue. Depuis une dizaine d'années,
l'entretien de l'instrument a été confié au facteur d'orgues
Alain Léon.
Le grand orgue de Saint Laurent possède 40 jeux répartis
sur 3 claviers de 54 notes et un pédalier de 30 notes (voir
composition jointe). De chaque côté du grand buffet se
trouvent encore les pédales actionnées autrefois par les
souffleurs.
Texte et photos console/pédales: Thierry Correard.
Site internet de l’orgue