Saint-Paul

Saint-Louis

99, rue Saint-Antoine, 75004 Paris

Orgue de tribune OdC >

Organiste titulaire Gabriel Bestion de Camboulas Organistes célèbres ayant illustré l’instrument : M. Corette, JJ. Beauvarlet-Charpentier Concerts Rarement Messes avec orgue Samedi à 19h, Dimanche à 9h30, 11h et 19h Vidéos Gabriel Bestion de Camboulas photo GO: Jeroen de Haan

L'église Saint-Paul-Saint-Louis a été construite entre 1627 et 1641 par les Jésuites avec l'aide financière de Louis XIII (1601-1643). Elle prend la suite de la chapelle Saint-Louis érigée en 1580 par le cardinal Charles de Bourbon, fondateur de la maison professe des Jésuites à Paris. Saint-Paul-Saint-Louis est la première église jésuite de la capitale. Selon la volonté d'Ignace de Loyola, les pères jésuites étaient devenus les directeurs de conscience des rois de France. Saint-Paul-Saint-Louis porte leur marque : Étienne Martellange en réalise les plans et conduit les travaux ; François Derand poursuit son œuvre (façade et coupole) ; Charles Turmel s'occupa de la décoration intérieure. Tous trois sont membres de la Compagnie de Jésus. En 1762, quand Louis XV chasse les jésuites, l'église est confiée à des religieux du quartier. L’église a accueillie les prédicateurs illustres comme Bossuet (1627-1704) ou le père jésuite Louis Bourdaloue (1632-1704). Madame de Sévigné en était une auditrice assidue. A la Révolution, l'église devient dépôt de livres et temple de la Raison. Rendue au culte en 1801.

C4 L'ancien orgue de l'église Saint-Paul-Saint-Louis fut construit en 1643 et maintes fois agrandi et remanié par Enocq puis Clicquot en 1760 (adjonction d'un positif de dos). Ce dernier réalisa l’adjonction d'un positif de dos. Démonté en 1791, il disparut au cours de la Révolution. 1805 La fabrique de Saint-Paul fit l'acquisition d'un orgue presque complet déposé dans la chapelle de l'Hôtel-Dieu. Le facteur Pierre-François Dallery complète l'instrument avec du matériel provenant de l’orgue détruit de la Maison du Saint-Esprit. L'ensemble de la partie instrumentale est logé dans un buffet neuf construit pour l'occasion, l'actuel buffet. 1842 Louis Callinet effectua un relevage, l’orgue comptait alors 26 jeux sur 2 claviers et pédale. 1855-57 Cavaillé-Col rajouta un Récit neuf, portant l’instrument à trente jeux sur trois claviers et pédalier. 1867-1871 Une réfection complète de l'instrument est effectuée par le facteur Martin de Rouen, qui lui fut atteindre 36 jeux sur trois claviers. Le buffet est également remanié. Le contre- maître de Martin était Hubert Krischer à qui l’on doit l’orgue de chœur de 1880. 1930 Un nouveau relevage est effectué par la maison Abbey. Les claviers sont portés à 56 notes. Construction d'un sommier neuf de 12 jeux pour le Grand Orgue (sans changement de composition, donc deux chapes libres) et d'un sommier neuf de 10 jeux pour le Positif (sans changement de composition, donc une chape libre). Au Récit, la Voix humaine 8' est remplacée par un Basson 16'. Modification des pédales de combinaisons et suppression de la pédale d'orage. 1972 L'instrument est recomposé dans un esprit néo-classique par la Maison Gonzalez. Suppression des jeux gambés et de la Flûte octaviante 4' du Récit. Le Grand Orgue reçoit un Plein jeu Vrgs et un dessus de Cornet Vrgs, le Positif est doté d'une Tierce 1 3/5' et d'un Plein-Jeu IIIrgs et au Récit est installé une Sesquialtera IIrgs. Enfin, la traction des notes est électrifiée et l'instrument est entièrement ré- harmonisé par Edmond Costa. 1999/2005 Deux tranches de travaux sont effectuées par Bernard Dargassies qui repense l’instrument dans l’esprit de Narcisse Martin, le portant à 39 jeux (reconstruction de la transmission des claviers et des jeux, installation d’un combinateur électronique, et rétablissement d’une disposition et d’une harmonisation de l’ensemble conformes à l’esprit de l’instrument de Martin). Cependant sont encore vacants les jeux de Voix Humaine 8, Clairon 4 ainsi que la basse du Basson-Hautbois initialement prévus au Récit.

En dessous: L’ancien orgue de l’église Saint-Louis (construit début du XVIIe siècle)

1805 - Pierre François Dallery (1) 1842 - Louis Callinet (6) 1855 - Aristide Cavaillé-Coll (2) 1871 - Narcisse Martin (3a) 1930 - John-Marie Abbey (3a) 1972 - Victor Gonzalez (3a) 1999/2005 - Bernard Dargassies (4)

III/43 (39) - traction électrique

composition

Les orgues de Paris

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99, rue Saint-Antoine, 75004 Paris

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C4 L'ancien orgue de l'église Saint-Paul-Saint-Louis fut construit en 1643 et maintes fois agrandi et remanié par Enocq puis Clicquot en 1760 (adjonction d'un positif de dos). Ce dernier réalisa l’adjonction d'un positif de dos. Démonté en 1791, il disparut au cours de la Révolution. 1805 La fabrique de Saint-Paul fit l'acquisition d'un orgue presque complet déposé dans la chapelle de l'Hôtel-Dieu. Le facteur Pierre-François Dallery complète l'instrument avec du matériel provenant de l’orgue détruit de la Maison du Saint- Esprit. L'ensemble de la partie instrumentale est logé dans un buffet neuf construit pour l'occasion, l'actuel buffet. 1842 Louis Callinet effectua un relevage, l’orgue comptait alors 26 jeux sur 2 claviers et pédale. 1855-57 Cavaillé-Col rajouta un Récit neuf, portant l’instrument à trente jeux sur trois claviers et pédalier. 1867-1871 Une réfection complète de l'instrument est effectuée par le facteur Martin de Rouen, qui lui fut atteindre 36 jeux sur trois claviers. Le buffet est également remanié. Le contre- maître de Martin était Hubert Krischer à qui l’on doit l’orgue de chœur de 1880. 1930 Un nouveau relevage est effectué par la maison Abbey. Les claviers sont portés à 56 notes. Construction d'un sommier neuf de 12 jeux pour le Grand Orgue (sans changement de composition, donc deux chapes libres) et d'un sommier neuf de 10 jeux pour le Positif (sans changement de composition, donc une chape libre). Au Récit, la Voix humaine 8' est remplacée par un Basson 16'. Modification des pédales de combinaisons et suppression de la pédale d'orage. 1972 L'instrument est recomposé dans un esprit néo-classique par la Maison Gonzalez. Suppression des jeux gambés et de la Flûte octaviante 4' du Récit. Le Grand Orgue reçoit un Plein jeu Vrgs et un dessus de Cornet Vrgs, le Positif est doté d'une Tierce 1 3/5' et d'un Plein-Jeu IIIrgs et au Récit est installé une Sesquialtera IIrgs. Enfin, la traction des notes est électrifiée et l'instrument est entièrement ré-harmonisé par Edmond Costa. 1999/2005 Deux tranches de travaux sont effectuées par Bernard Dargassies qui repense l’instrument dans l’esprit de Narcisse Martin, le portant à 39 jeux (reconstruction de la transmission des claviers et des jeux, installation d’un combinateur électronique, et rétablissement d’une disposition et d’une harmonisation de l’ensemble conformes à l’esprit de l’instrument de Martin). Cependant sont encore vacants les jeux de Voix Humaine 8, Clairon 4 ainsi que la basse du Basson-Hautbois initialement prévus au Récit.