Sainte Madeleine

Place de la Sainte-Madeleine, 75008 Paris

Orgue de tribune OdC >

La construction de La Madeleine, commencée en 1757, s'est étalée sur 85 ans en raison des troubles politiques en France à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Les changements politiques de l'époque en firent modifier à plusieurs reprises la destination et les plans. La construction actuelle (1806) remonte à l’époque de Napoléon Ier, qui conçu l’édifice comme un temple grec dédié à la gloire de sa Grande Armée . A sa chute, le bâtiment faillit être transformé en gare ferroviaire, avant de devenir une église en 1845, sous la monarchie des Bourbons. Sous le fronton, l'inscription en latin « D.O.M. SVB. INVOC. S. M. MAGDALENAE » (« Domino Optimo Maximo sub invocatione Sanctae Mariae Magdalenae ») signifie « Au Dieu très bon et très grand, sous l'invocation de sainte Marie-Madeleine ». L'édifice a une longueur de 108 mètres, une largeur de 43 mètres, une hauteur de 30 mètres et est ceinturé par 52 colonnes corinthiennes.

C3 Le Grand Orgue, vraisemblablement commencé en 1844 fut terminé en 1846, mais la plaque de la console indique: «Cavaillé-Coll Père et Fils, facteurs d'orgues du Roi, 1845». À cette époque, en effet, Dominique et son fils Aristide Cavaillé- Coll étaient encore associés. Les deux facteurs venaient d'achever le grand-orgue de Saint-Denis, et l’instrument de la Madeleine fut l’un des premiers instruments construits dans la Capitale. À cette époque, l'orgue comportait alors 4 claviers et quarante-six jeux. L'ensemble de la tuyauterie était renfermé dans un seul buffet, supprimant la notion du contraste entre Positif et Grand-Orgue. 1927 L’instrument resta intact jusqu’en 1927, date à laquelle Mutin effectua un relevage, supprima Bourdon 8 et Octavin du Récit pour placer Gambe et Céleste, et pavillonna certains jeux, précédemment coupés au ton. 1956-1957 Relevage et augmentation de 6 jeux par les Ets Roethinger (travaux dirigés par R. Boisseau): • Installation sur Ie sommier de Bombarde d’une Fourniture IV rangs et d’un Cornet III rangs sur la chape de la 2e Trompette de Cavaillé-Coll. • Transformation de ladite Trompette en Bombarde 16, par décalage. • Ajout d’un Prestant 4 et d’une Cymbale neuve au Récit. 1970-1971 Restauration par la maison Danion-Gonzalez: • Suppression des machines Barker (déposée au Musée du Conservatoire). • Electrification du tirage des notes et de jeux: (traction électrique directe pour G-O, Bomb. et Pos, électro- pneumatique pour Pédale et Récit), • Console neuve. avec extension des claviers manuels à 56 notes. du pédalier à 32 notes. • Sommiers neufs pour Pédale et Récit, • Modification de la composition : • Au G-O: ajout de Piccolo 1 et Cornet V rangs, • Au Récit: suppression de la Gambe et de la Céleste de Mutin pour placer Bourdon 8 et Larigot 1 1/3 • A la Pédale: Flûte 4 neuve; • Harmonisation par J.-M. Cicchero. 1983 Réfection de toute l'alimentation en vent par la maison Gonzalez. 1988* Dargassies a restitué des jeux transformés ou ajoutés en 1970 : leur sonorité ne correspondant à rien : RE Plein Jeu trop maigre, Octavin 2 remplaçant une Doublette 2, BO : Flûte octaviante 4 qui avait été coupée en 1955, GO Piccolo 1 ajouté en 1970 beaucoup trop maigre, Cornet GO grossi et déplacé. Dès 1970, la traction des notes PE et RE était électropneumatique. Cependant, le GO, le PO et la BO avaient une traction électrique directe. La réponse était des plus mauvaises, aussi, en 1986, on l’a remplacée par des machines électropneumatiques. 2001-2002 Dargassies a rajouté les deux jeux de chamade qui avaient été prévus par Cavaillé-Coll. 2008 Au Récit, il n’y avait qu’un seul sommier et les tuyaux étaient tassés et difficilement accordables. En 2008, Dargassies a séparé ce sommier en deux et mis une passerelle entre. Les jeux sonnent beaucoup mieux et il est aisé de les accorder. Cet orgue comporte 46 jeux sur les 48 d’origine, soit près de 95% du matériel sonore original de 1846. Les sommiers sont de Cavaillé-Coll. Ceux de la Pédale et du Récit sont de Gonzalez. Dans cet orgue se trouve le premier jeu de Voix Céleste installé au monde. *un grand merci à Mr Bernard Dargassies pour ces informations

Organiste titulaire François-Henri Houbart Olivier Périn (titulaire adjoint) Organistes célèbres ayants illustré l’orgue par le passé : Fessy, Lefébure-Wély, Saint-Saëns, Dubois, Fauré, Dallier, Mignan, Jeanne Demessieux, Odile Pierre. Concerts Un dimanche par mois à 16h Messes avec grand-orgue Samedi 18h, Dimanche 10h30, 18h Vidéos François-Henri Houbart Hendrik Burkard Audio (Festivo) Jeanne Demessieux (Franck) Jeanne Demessieux Jeanne Demessieux Photo GO: Jeroen de Haan Autres photos : Victor Weller & facebook

1846 - Cavaillé-Coll (1) 1927 - Mutin (5) 1957 - Roethinger-Boisseau (2) 1971 - Danion-Gonzalez (3a) 1983 - Gonzalez (5) 1988 - Dargassies (5) 2002 - Dargassies (2) 2008 - Dargassies (6)

III/60 - traction électrique

composition

Les orgues de Paris

Sainte Madeleine

Place de la Sainte-Madeleine, 75008 Paris

Orgue de tribune OdC >

C3 Le Grand Orgue, vraisemblablement commencé en 1844 fut terminé en 1846, mais la plaque de la console indique: «Cavaillé-Coll Père et Fils, facteurs d'orgues du Roi, 1845». À cette époque, en effet, Dominique et son fils Aristide Cavaillé-Coll étaient encore associés. Les deux facteurs venaient d'achever le grand-orgue de Saint-Denis, et l’instrument de la Madeleine fut l’un des premiers instruments construits dans la Capitale. À cette époque, l'orgue comportait alors 4 claviers et quarante-six jeux. L'ensemble de la tuyauterie était renfermé dans un seul buffet, supprimant la notion du contraste entre Positif et Grand-Orgue. 1927 L’instrument resta intact jusqu’en 1927, date à laquelle Mutin effectua un relevage, supprima Bourdon 8 et Octavin du Récit pour placer Gambe et Céleste, et pavillonna certains jeux, précédemment coupés au ton. 1956-1957 Relevage et augmentation de 6 jeux par les Ets Roethinger (travaux dirigés par R. Boisseau): • Installation sur Ie sommier de Bombarde d’une Fourniture IV rangs et d’un Cornet III rangs sur la chape de la 2e Trompette de Cavaillé-Coll. • Transformation de ladite Trompette en Bombarde 16, par décalage. • Ajout d’un Prestant 4 et d’une Cymbale neuve au Récit. 1970-1971 Restauration par la maison Danion-Gonzalez: • Suppression des machines Barker (déposée au Musée du Conservatoire). • Electrification du tirage des notes et de jeux: (traction électrique directe pour G-O, Bomb. et Pos, électro- pneumatique pour Pédale et Récit), • Console neuve. avec extension des claviers manuels à 56 notes. du pédalier à 32 notes. • Sommiers neufs pour Pédale et Récit, • Modification de la composition : • Au G-O: ajout de Piccolo 1 et Cornet V rangs, • Au Récit: suppression de la Gambe et de la Céleste de Mutin pour placer Bourdon 8 et Larigot 1 1/3 • A la Pédale: Flûte 4 neuve; • Harmonisation par J.-M. Cicchero. 1983 Réfection de toute l'alimentation en vent par la maison Gonzalez. 1988* Dargassies a restitué des jeux transformés ou ajoutés en 1970 : leur sonorité ne correspondant à rien : RE Plein Jeu trop maigre, Octavin 2 remplaçant une Doublette 2, BO : Flûte octaviante 4 qui avait été coupée en 1955, GO Piccolo 1 ajouté en 1970 beaucoup trop maigre, Cornet GO grossi et déplacé. Dès 1970, la traction des notes PE et RE était électropneumatique. Cependant, le GO, le PO et la BO avaient une traction électrique directe. La réponse était des plus mauvaises, aussi, en 1986, on l’a remplacée par des machines électropneumatiques. 2001-2002 Dargassies a rajouté les deux jeux de chamade qui avaient été prévus par Cavaillé-Coll. 2008 Au Récit, il n’y avait qu’un seul sommier et les tuyaux étaient tassés et difficilement accordables. En 2008, Dargassies a séparé ce sommier en deux et mis une passerelle entre. Les jeux sonnent beaucoup mieux et il est aisé de les accorder. Cet orgue comporte 46 jeux sur les 48 d’origine, soit près de 95% du matériel sonore original de 1846. Les sommiers sont de Cavaillé-Coll. Ceux de la Pédale et du Récit sont de Gonzalez. Dans cet orgue se trouve le premier jeu de Voix Céleste installé au monde. *un grand merci à Mr Bernard Dargassies pour ces informations

1846 - Cavaillé-Coll (1) 1927 - Mutin (5) 1957 - Roethinger-Boisseau (2) 1971 - Danion-Gonzalez (3a) 1983 - Gonzalez (5) 1988 - Dargassies (5) 2002 - Dargassies (2) 2008 - Dargassies (6)