Les orgues de Paris
ORGUES DE PARIS © 2023 Vincent Hildebrandt ACCUEIL LES ORGUES

Saint Thomas d'Aquin

Place Saint-Thomas-d'Aquin, 75007 Paris

1769 - Clicquot

1802/46 - Dallery

1861 - Cavaillé-Coll

1912 - Gutschenritter

1971 - Schwenkedel

1992 - Hédelin

1994-97 - Muhleisen

IV/49 - traction mécanique - composition

Saint-Thomas-d'Aquin fut érigée en 1683 comme église conventuelle du couvent des Dominicains. Elle prit tout naturellement le vocable de Saint Dominique. Confisquée à la Révolution Française, elle fut érigée en église paroissiale, en 1791 sous le nom de Saint-Thomas-d'Aquin. De style classique, sa décoration intérieure est inspirée du baroque italien, tout comme Saint Joseph des Carmes, Notre Dame des Victoires et Saint Roch. La façade date de 1766.
Photo buffet : Jeroen de Haan Autres photos : Victor Weller Le buffet d’orgue a été réalisée par François-Charles Butteaux en 1769, pour y loger un instrument de style Classique-Français, réalisé par François-Henri Clicquot. En 1795, l’orgue est transféré en la nouvelle église Ste Geneviève, appelé plus tard Panthéon. Sept ans plus tard, il revient à Saint-Thomas-d'Aquin et fut réinstallé par Pierre-François Dallery qui modifia la partie instrumentale et qui reconstruisit le buffet, dont de nombreuses pièces furent perdues. En 1861, Cavaillé-Coll reconstruit l'orgue, supprimant le positif et presque tous les jeux de Clicquot (seuls le Grand Cornet, le Cromorne et le Nazard ont survécu). En 1971, le facteur alsacien Kurt Schwenkedel est chargé de reconstruire l’instrument dans un style néoclassique franco-germanique, avec restitution du Positif de Dos. Il réintégra les jeux anciens de Clicquot et conserva la Voix- Humaine de Cavaillé-Coll. En 1994-1997, des travaux d'entretien ont été effectués par la Maison Mulheisen. La mécanique de notes de l'orgue construit en 1971 par Schwenkedel, a fait l'objet de travaux en 1994 : console, abrégés en partie neufs, en bois. Lors des travaux de 1994 et 1997, l'harmonisation de l'orgue a été légèrement retouchée sans trahir le style de Schwenkedel. Tous les fonds et les Pleins-Jeux de l'orgue ont été égalisés. Le jeu de Rauschpfeife III rangs du clavier de Solo posait des difficultés d'intégration dans le concept sonore de l'orgue. La très grosse taille de ces tuyaux et le plan de cette Fourniture trop aigu ne correspondait au vocable Rauschpfeife. Nous avons reconstruit ce jeu, recomposé aussi grave que possible. Harmonisée dans le style de Schwenkedel, ce jeu transformé en Fourniture III rangs est plus apte à tenir un rôle équilibré dans le concept sonore de Schwenkedel. L'harmonisation de l'orgue a été légèrement retouchée sans trahir le style de Schwenkedel. Tous les fonds et les Pleins- Jeux de l'orgue ont été égalisés et le jeu de Rauschpfeife III rangs du clavier de Solo a été transformé en Fourniture III rangs . Source Cet orgue est un parfait exemple de la facture néo-classique alsacienne, alliant la facture classique française et la facture de style nordique alors très en vogue.

Organiste titulaire

Jean-Marc Leblanc, Vincent Genvrin Organiste célèbre par le passé : Alexis Chauvet

Concerts

Occasionnellement

Messes avec orgue

Samedi à 18h30, Dimanche à 9h30, 11h00 et 18h30 Vidéo Daniel Roth (2012) Edouard Souberbielle (1974)
Une gravure ancienne de St Thomas d'Aquin, avant la construction du Positif de Dos
Les orgues de Paris

Saint Thomas

d'Aquin

Place Saint-Thomas-d'Aquin, 75007 Paris

1769 - Clicquot

1802/46 - Dallery

1861 - Cavaillé-Coll

1912 - Gutschenritter

1971 - Schwenkedel

1992 - Hédelin

1994-97 - Muhleisen

IV/49 - traction mécanique - composition

ORGUES DE PARIS © 2023 Vincent Hildebrandt LES ORGUES

Organiste titulaire

Jean-Marc Leblanc, Vincent Genvrin Organiste célèbre par le passé : Alexis Chauvet

Concerts

Occasionnellement

Messes avec orgue

Samedi à 18h30, Dimanche à 9h30, 11h00 et 18h30 Vidéo Daniel Roth (2012) Edouard Souberbielle (1974)
Photo buffet : Jeroen de Haan Autres photos : Victor Weller Le buffet d’orgue a été réalisée par François-Charles Butteaux en 1769, pour y loger un instrument de style Classique-Français, réalisé par François-Henri Clicquot. En 1795, l’orgue est transféré en la nouvelle église Ste Geneviève, appelé plus tard Panthéon. Sept ans plus tard, il revient à Saint-Thomas-d'Aquin et fut réinstallé par Pierre-François Dallery qui modifia la partie instrumentale et qui reconstruisit le buffet, dont de nombreuses pièces furent perdues. En 1861, Cavaillé-Coll reconstruit l'orgue, supprimant le positif et presque tous les jeux de Clicquot (seuls le Grand Cornet, le Cromorne et le Nazard ont survécu). En 1971, le facteur alsacien Kurt Schwenkedel est chargé de reconstruire l’instrument dans un style néoclassique franco-germanique, avec restitution du Positif de Dos. Il réintégra les jeux anciens de Clicquot et conserva la Voix- Humaine de Cavaillé-Coll. En 1994-1997, des travaux d'entretien ont été effectués par la Maison Mulheisen. La mécanique de notes de l'orgue construit en 1971 par Schwenkedel, a fait l'objet de travaux en 1994 : console, abrégés en partie neufs, en bois. Lors des travaux de 1994 et 1997, l'harmonisation de l'orgue a été légèrement retouchée sans trahir le style de Schwenkedel. Tous les fonds et les Pleins-Jeux de l'orgue ont été égalisés. Le jeu de Rauschpfeife III rangs du clavier de Solo posait des difficultés d'intégration dans le concept sonore de l'orgue. La très grosse taille de ces tuyaux et le plan de cette Fourniture trop aigu ne correspondait au vocable Rauschpfeife. Nous avons reconstruit ce jeu, recomposé aussi grave que possible. Harmonisée dans le style de Schwenkedel, ce jeu transformé en Fourniture III rangs est plus apte à tenir un rôle équilibré dans le concept sonore de Schwenkedel. L'harmonisation de l'orgue a été légèrement retouchée sans trahir le style de Schwenkedel. Tous les fonds et les Pleins- Jeux de l'orgue ont été égalisés et le jeu de Rauschpfeife III rangs du clavier de Solo a été transformé en Fourniture III rangs . Source Cet orgue est un parfait exemple de la facture néo-classique alsacienne, alliant la facture classique française et la facture de style nordique alors très en vogue.